Speech - WWAF - Serj Tankian vs. Chris Masters vs. Gail Kim

Vieille dame
Mon Dieu, regarde le… Je suis sure qu’il prend la fameuse drogue qu’ils parlent tout le temps… Mon Dieu… Ça se peut pas… Les garçons ont pas les cheveux longs ! Ses parents doivent l’avoir mal éduqué pour qu’il soit comme ça… Mon Dieu…

Amie de la vieille dame
Oh, je suis pas sure chère… C’est rendu que tous les tits gars comme ça veulent avoir l’air de ça. T’as ben vu aux nouvelles, il y en avait un de même… Ça a pas de bon sens ça s’habille tout croche, ça se lave pas, la maudite mode des jeunes ça…

Vieille dame
Regarde le ! C’est ben sur, un magasin de musique. Ça doit être ça qui leur rentre des idées tout croches dans la tête. Si j’étais sa grand-mère tu peux être sure que je le ferais rentrer dans la chorale de la paroisse s’il aime autant la musique.

Ça, je l’entend pas puisque j’ai du Iced Earth et du Blind Guardian à fond dans les oreilles. Les chances que ce genre de conversation arrive à mon insu sont élevés, mais, pour tout dire, je m’en sacrament carrément. Cela ne m’importe pas le moins du monde. Si j’ai les cheveux longs, c’est un choix. Si j’ai les yeux sombres avec un long un peu « dark », c’est un choix (m’enfin, pas les yeux sombres, mais bon…). Donc qu’un groupe du troisième âge me lancent ce genre de commentaire dans mon dos, au risque de me répéter, je m’en sacre. Comme mentionner précédemment, je me dirige lentement, musique à tue-tête, dans un HMV, magasin de musique justement.



J’entre, je salut le vendeur qui semble être en break tout le long du temps que je suis là et je me dirige vers le rock et le metal. En chemin, je croise une autre vieille qui essaye tant bien que mal à trouver ses cassettes audio. Le pauvre vendeur tente de lui expliquer que cela n’existe plus depuis dix ans. Au passage, elle me jette un regard froid qui désapprouve carrément mon manque flagrant de classe. J’évite soigneusement de croiser le regard de cette personne qui semble être prisonnière de l’âge archaïque de notre société contemporaine. Horreur, aucun des CD que je cherche ne sont à leur place, il va falloir que je fouille le nombre interminable de rangés de spéciaux. Manque encore plus de chance, la batterie de mon mp3 viens de me lâcher, comme si la tâche que je venais à peine de commencer était trop difficile pour elle. Elle m’abandonne, la traître ! C’est ça, quitte le navire, laisse moi seul face à ces kilomètres de musique emboîté ! Je te hais ! Même si je t’ai payer 10 $ et que tu es rechargeable, tu va prendre le bord, aussitôt rentrer, dans l’hypothèse que je survie à cette manœuvre herculéenne. Les premières minutes n’augurent rien de bon : du rap et du R&B… Passe. J’entend encore la vieille s’obstiner avec le vendeur à propos des cassettes. C’est très drôle, Mike Ward devrait en prendre de la graine : sans même le vouloir une petite vieille est plus divertissante que lui. Je tombe sur un CD de Europe et je pense systématiquement à cet imbécile. Je l’ai pas payer mais je le sacre par terre, brisant ainsi le sceau de sécurité. Bien fait, maudit groupe de marde ! Bingo ! Je l’ai trouver ! Je me relève, car évidemment ce que je cherchait se trouvait au pied de l’allée centrale, directement devant la porte grande ouverte. Et me mettre à quatre pattes devant une foule qui entre ou qui sort, je vais l’avouer, ce n’est pas ma tasse de thé. Bah, j’aurais fait profiter de mes fesses à plusieurs yeux indiscrets. Si ces yeux m’appartiendraient, je serais heureux personnellement. Ainsi je me relève et me dirige vers la caisse. La vendeur semble être content d’avoir une excuse pour se séparer de la vieille qui est maintenant en furie de savoir que ses maudites cassettes n’existent plus. Je donne mon 15 $ au gars et en contre-partie il me redonne mon CD, un sac et une facture en bonus. Wow ! Je quitte cet endroit au plus sacrant, en me disant que tout ce que j’ai vu il y a quelques minutes, eh bien je l’aurais oublier d’ici une heure. Après tout, il ne s’est rien passer. L’anonymat de mes précédents gestes est clair et précis : personne, ni même moi, ne saura plus jamais ce qui s’est passé durant les 30 minutes qui viennent de s’écouler. Le temps efface les gestes, ceux-ci étant éphémères.

Où est le rapport me demanderez-vous ? Je n’ai pas fait cet interminable introduction pour rien après tout. Si je vous ai raconter ce que j’ai fais en gros durant quelques minutes de ma journée, ce n’est peut-être pas pour rien ? C’est bien simple, j’ai établi un pont entre Serj Tankian, personnage que j’incarne à la WWAF et le vrai moi, jeune homme anonyme mis à part pour une infime poignée de personnes. Le fait est que, comme je l’ai citer plus haut, tout ce que je fais, ce que nous faisons, ne resteras pas, ni pour nous ni pour personne. Dans cet ordre d’idée, à quoi bon écrire un speech, qui lui non plus ne resteras pas ? Gagner un match, virtuellement ? Si il y aurai de l’argent à faire, ça serai pas mal, je pourrais recommencer exactement ce que j’ai fait aujourd’hui, en changer le montant d’argent, le CD acheté et les quelques détails supplémentaires. Mais encore là, ces actions s’effaceront, implacablement tout ce que je fais s’effacera.

Il est 20h15, mardi le 28 février 2006, vous lisez présentement le speech de Serj Tankian à la WWAF. Have some fun !


Dans le parking, des pneus se font entendrent. Qui arrive à une telle allure ? Cet homme ou cette femme n’a aucun respect, faire ainsi du bruit inutilement ! Une voiture arrive à vive allure dans le parking intérieur de l’arène. Une petite voiture quelconque se met entre deux autres plus luxueuses et… Serj Tankian en sort ! Il a l’air presser et entre dans la bâtisse via une petite porte aménagée sur le mur du parking. Il marche vite et aboutie finalement dans un corridor. Les locaux de la WWAF se présentent dans toute leur splendeur aux yeux de Serj. Mais il ne ralentit pas son rythme et entre dans une loge… Évidemment, la sienne ! La caméra ne peut pas entrer dans la petite pièce. Elle reste à côté et va attendre qu’il n’en ressorte. L’homme a un segment à faire, il va le faire ! Oh, mais… Une femme arrive par derrière ! Il vient du même endroit que Serj et entre dans sa loge comme si de rien était ! Qui est-ce ?! Incroyable ! On entend de l’eau couler, puis sa arrête. On entend ensuite parler mais personne ne comprend rien. Finalement, Serj sort de sa loge avec la femme à ses côtés, beaucoup moins pressé et avec un large sourire dessiner sur le visage !



Ces derniers, suivis du caméraman, vont à la rencontre de Jonathan Coachman, qui, visiblement, les attendait. Celui commence sa courte interview.

Jonathan Coachman
Serj Tankian, bonsoir. Mais… je ne crois pas avoir la chance de connaître cette demoiselle. Pouvez-vous faire les présentations avant de faire votre annonce ?

Serj Tankian
Hahaha ! Avec plaisir, Coach ! Mais, vois-tu, mon annonce et cette charmante jeune femme sont liés. Tout d’abord, Coach, je te présente en exclusivité ici à WWAF, Emily Haines. Si tu ne la connais pas, eh bien il s’agit de la chanteuse du jeune groupe Metric, un groupe canadien. La formation est jeune, elle a encore tout le temps devant elle. J’ai connu Emily il y a bon nombre d’années lors d’une mini-tournée en 1993, alors que System Of A Down faisait la première partie d’un groupe qui s’appellait Tea Set. M’enfin, depuis ce temps nous sommes devenu grands amis, et maintenant je peux te l’annoncer officiellement Jonathan, dans quelques temps Serj Tankian, chanteur, lutteur, deviendra également père et époux, tout comme Emily Haines, chanteuse, écrivaine, deviendra épouse et mère. C’est pourquoi je n’ai été que très, très peu présent ces derniers temps.

Jonathan Coachman
Quoi ?! Incroyable ! Je n’arrive pas a y croire ! Serj Tankian qui va se marier et avoir un enfant ! Incroyable ! Avez vous quelque chose à dire Madame Haines ?



Emily Haines
Jonathan Coachman… J’aurais des tonnes de choses à dire à un bel homme comme vous ! Mais concernant ce que Serj viens d’annoncer, la seule chose que j’ai a ajouter c’est que si moi mon cadeau de mariage est de devenir mère, lui son cadeau sera de devenir champion de cette place ici… j’ai oublier le nom…

Jonathan Coachman
WWAF, Madame Haines, WWAF ! Oh, mais vous me flattez !

Serj Tankian
En effet, elle te flatte Coach, tu as eu ta dose pour aujourd’hui là ? C’est bon ? Fiche le camp à présent, j’ai fait mon segment je n’ai plus rien à te devoir maintenant !

Sur ces derniers mots, Tankian quitte vers le ring, laissant Emily Haines parler avec Jonathan Coachman ! Serj a confiance ! Mais quelle annonce tout de même ! Je m’attendais à tout sauf ça ! La musique de Tankian commence, celui-ci arrivant vers le ring, lentement. Il y monte, prend un micro que le time keeper lui tends et recommence à parler.

Serj Tankian
Passons maintenant aux affaires, car, il en faut pas l’oublier, j’ai un match a gagner moi. Si il faut que MA ceinture soit mon cadeau, j’ai pas le choix de me forcer, sinon je suis dans la marde jusqu’au cou ! Mais je sais que je vais le faire. Je suis sur. Pourquoi ? Regardons mes adversaires de plus près. Gail Kim. Ex championne US, ou plutôt canadienne, elle aurait toutes ses chances à première vu. Athlétique, puissante, habile, bonne lutteuse : elle a tout pour faire de ce match un match a sens unique. Du moins c’est ce que j’aurais parier si le match n’aurai pas été un Triple Threat. Tout peu se passer dans ce type de match. Les alliances peuvent se former n’importe comment et n’importe quand dans le match, et se détruirent aussi radicalement. Je crois Chris Masters assez intelligent pour voir qu’elle a plus de chances que nous dans ce match, simplement en regardant son expérience. Gail Kim ne sera plus un problème, et cela bien vite en commençant. Toute l’expérience de la US Title sera mise de côté, de même que ses talents dans le ring, qui, de toute façon, ne sont pas plus élevés que les miens ou que ceux de Masters. Good-bye Gail Kim, tu aurais du refuser ce match, ton honneur aurait pu être sauf. Maintenant que le gros morceau est réglé, il va rester moi et Masters. Tu te souviens, Chris, à Jacklash tu m’as indirectement battu par le biait de Benoit ? Ça doit, c’est pour ça que tu es ici présentement. À cause de ce faible j’ai du passer par un chemin plus long pour arriver ici. Mais ce n’est pas grave, Booker T étant incapable d’assumé le fait d’être #1 Contender, j’ai pris sa place en le battant… facilement. Tu m’as peut-être entendu, j’avais jurer d’avoir ma revanche. En disant ça je ne croyais pas si tôt avec un tel enjeu en bonus ! Double bonus dans mon cas, hahaha ! C’est pourquoi je suis si sur de moi. Avec un tel enjeu, je ne peux pas perdre. Je ne peux pas ! Je prend toute la foule ici présente en tant que témoins de mes paroles : Je ne vais pas perdre le match à Cell’s Angel. Si jamais il s’adonnait que j’ai tord que je perde, je me verrais l’obligation de me retirer de la WWAF ! Ni plus ni moins. Car si je perds, je trahi mon engagement, non seulement à moi, mais à Emily, ainsi qu’à la foule. Je ne vais pas me le permettre. Considérez Serj Tankian comme nouveau champion à Cell’s Angel.

Une deuxième grande annonce de la part de Serj Tankian en l’espace de quelques instants ! C’est n’est pas possible ! Ce chanteur est une machine à surprises ! Il quitte le ring et retourne en backstage.

Sous mes airs de jeune homme pouilleux qui écoute du gros metal lourd à fond, j’ai une certaine culture. Mes propos on le sens et la crédibilité que peut d’autres personnes de mon âges ont.



C’est simple. Je citerais Dan Brown. Ce dernier a écris le désormais incontournable « Da Vinci Code » pour ainsi faire plusieurs millions de dollars par le biais de diverses franchises commerciaux : cinéma, musique, jeux de société, et cetera. Mais cet homme, du haut de son empire médiatisé, ne peut se douter qu’un tel engouement ne se reproduit jamais deux fois. Malheureusement pour lui, si le bouche-à-oreille est fantastique la première fois, il est absolument impossible que cela se reproduise lors d’un second "assault" du marché mondial. À l’instar de Dan Brown, Gustave Flaubert, plusieurs siècles plus tôt, connu un phénomène semblable, mais néanmoins pas identique. La raison est d’une simplicité accablante : son succès pris un ampleur démesuré seulement à son dernier ouvrage, bien différente de ses précédents, il faut bien le mentionner. Cela, Michel Tournier, de l’Académie Gaucourt, le décrit bien : « dernière œuvre de Gustave Flaubert, ce petit livre est considéré parfois comme son cehf-d’œuvre, voire, selon certains critiques, comme sa seule réussite incontestable. ». Michel Tournier fais preuve d’une certaine poussé pro-Flauberien, mais ses propos sont d’une certaine exactitude. On peut pousser cette réflexion plus loin, au delà du champ de la littérature contemporaine. Ce phénomène est extrêment courant, les médias étant remplis, presque exclusivement, pas ce genre de choses. Choses qui sont aussi communes que variés. Dans le jargon urbain, soit le langage commun, ou domestique si l’on préfère, l’expression, d’une vulgarité accablante, est "saveur du mois". Dans cette (piètre) expression, le mot mois est une variante de temps, de quelques heures jusqu’à quelques décennies, la période précise ne pouvant être précisément et surtout techniquement déterminée. Il y a des exemples flagrants, mais quitte a en citer, je le ferais avec un qui nous touche plus précisément, en ce moment même. Pour "nous", j’entend bien sur moi et ma poignée de lecteurs sur ce même site internet. Et il est là mon exemple : les fédérations virtuelles de "lutte". Les écrits de Michel Tournier sont bien clairs et bien précis : tout phénomène médiatique concret et populaire peut être assimilé à cette chose que l’on peut nommé "succès éphémère". Considérant que Internet est un média de premier ordre depuis le milieu, voir début des années 90, les cyber fédérations de "lutte" n’échappent pas à cette règle primaire de la néo-médiatisation : ces "sites" que l’on appelle communément des "e-fed" sont des saveurs du mois. Seul le temps en lui-même nous apprendra quel est la durée de la variable. D’ici là, notre emprunte sera faite dans la société non-virtuelle.

Il est 20h46, lundi le 6 mars 2006, vous lisez présentement le possiblement dernier speech de Serj Tankian à la WWAF. Have some fun, once again !

???
Tout est prêt ? Le stage est en place ?

?????
Oui Monsieur ! Les techniciens ont finalement céder. Ça a coûter cher mais le résultat sera inouï.

???
Excellent. J’arrive ça ne sera pas trop long : je suis sur le chemin présentement. Coupez les lumières et passez un vieux discours de Undertaker pendant ce temps là, ça va occuper la foule. Assurez-vous que tout va bien fonctionner comme prévu.

?????
Bien Monsieur ! À tout de suite Monsieur !

La WWAF est de nouveau salle comble. Les fans sont survoltés par la qualité des discours et des segments pré-PPV ! Les mots Fall In A Cell, mis bout à bout, sont des mots doux aux oreilles dans fans de la fédération ! Soudain, les lumières se ferment toutes, seul l’écran géant reste allumé. On voit Undertaker sortir d’un bureau. Ce n’est pas un segment pour le Maint Event, mais bien celui d’un match pour déterminer la moitié du prochain : le #1 Contender Match entre The Rock et The Undertaker, deux grandes stars de la WWAF, voir même icône dans la cas de The Rock ! Il sort du bureau de Ric Flair et la suite des événements suivent son cours.

[url] http://forum.aceboard.net/8438-64-11622-0-.htm[/url]

Mais les fans se rendent vite compte que la speech date d’y a un bon bout de temps : l’interviewer parle d’un match contre Shawn Michaels en faisant référence à Steve Austin, la nWo et l’Alliance. Bah, c’est peut-être simplement le concept de ce que va faire Undertaker après le fin de ce vieux segment. Cela se fini après que Undertaker parle de mettre au point un plan contre HBK avec l’Alliance. Ce speech date de deux années, même un peut plus. Que veut bien faire le Deadman avec ce matériel ? Quel concept a t’il en tête ? Mais les secondes, puis les minutes passent, mais rien n’y fait. Rien n’arrive, les lumières restent éteitent et l’écran continues de diffuser le logo de la WWAF.



Il est habituer de la vitesse. Certes on dit que ça tue, mais dans son cas, avec toutes les minutes qu’il a ainsi rattraper, il peut bien perdre la vie, il en a presque regagner une grâce à cela. Ce soir la route, pourtant si achalandée à l’habitude, est déserte. Il est tard, certes, mais pas tant que cela : il y a au moins une vingtaines d’autres véhicules qui l’accompagnent à ses côté à 22h. Cela lui conviens très bien, il n’y a pas de quoi se plaindre, au contraire, c’est si rare, il faut se réjouir. L’automobile roule à plus de 180 km/h quand soudain elle prend un bras de l’autoroute, ralentissant à l’approche de sa destination. Et le voilà. Il gare sa voiture toute neuve assez loin de la porte et y sort. Il marche lentement, considérant son avance par rapport à ce qu’il avait dit : en ce moment, Thomen doit être en train de partir le discours dabs le vidéo. Il entre dans le bâtiment et file droit vers sa loge, craignant que quelques interviewer viennent faire leur gagne-pain grâce à un segment avec lui. Il est fini le temps où on l’utilisait pour faire de l’argent, désormais ce sera le contraire, et pas seulement de l’argent… Il est plongé dans ses réflexions, et fini par entrer dans sa loge, prenant bien soin de barrer sa porte en entrant. Mais une voix familière se fait entendre derrière lui, dans sa loge. Qui ose venir le déranger alors qu’il prépare le plus grand coup de sa vie ?

Torsten Nesch
Prêt pour le grand coup ? Tu sais que tu aurais pu frapper ailleurs qu’ici…

Serj Tankian
Ah, c’est toi… où aurais-tu voulu que je frappe ? Dans un de mes shows ? Jamais ils n’auraient accepter cela…

Torsten Nesch
C’est sur… Je suis content d’ailleurs de ce que tu as fait.

Serj Tankian
C’est un mal pour un bien, comme on dit…

Torsten Nesch
Un mal ? Où est le mal ?! Tu n’irais plus nul part, la critique vous a matraquer, Daron prenait toute la place… toute [g]ta[/b] place. Ça ne pouvait plus durer. Et je le répète, si jamais tu veux te joindre à nous, tu peux : rien de plus aisé que de se débarasser d’Andre. Ta voix pourrait nous donner tout un coup : tu imagines, IT encore plus haut que SoaD ? C’est possible. Tu pourrais te venger de Daron. Tu n’as qu’à nous rejoindre.

Serj Tankian
Je crois que le moment est mal choisi pour parler de ce genre de choses. Je dois partir d’une minute à l’autre. Nous en rediscuterons une autre fois. Mais sache que ma vengeance, je l’aurais, crois-moi. Je ne suis pas aussi tendre que tu ne le crois Torsten.

Torsten Nesch
Hahaha, je n’en doute pas ! Que comptes tu faire pour le match de lutte que tu vas avoir ? Vas-tu me démontrer cette dureté ? Hahaha !

Serj Tankian
Quel match ? Ah oui, celui pour la ceinture US… bah, je vais le gagner, évidemment, je l’ai dit, c’est mon cadeau de mariage. Hé, mais pour qui tu me prends ? J’ai toujours tenu mes promesses, et j’ai dit que j’allais gagner. Ce sera chose faite, pas de doute là dessus mon gars. Oui, je vais te démontrer ma dureté, exactement. Mais moi quand je le dis, ce n’est pas sarcastique. Je sais de quoi je parle. Peux tu en faire autant ? C’est à moi de rire maintenant mon cher ! Allez, il faut que je parte, j’espère ne pas être en retard.

Torsten Nesch regarde son ami assez sévèrement.



Torsten Nesch
C’est ça, va, va le faire ton match et ramène nous là ta ceinture, ça fera de la pub. Hahaha !

Mais Tankian a déjà quitter la salle. Et se retrouve une fois de plus dans les corridors à marcher rapidement. Mais au lieu de piquer vers l’entrée sous l’écran géant, il prend un chemin annexe qui semble faiblement éclairé. Seul quelques néons rouges comme dabs les musées guide les personnes sur le bon chemin. Serj marche de plus en plus vite, et croise quelques rares techniciens qui vont dans la direction contraire. Finalement il abouti face à un genre de siège sur une grande structure métallique. Cela pourrait rappelé un grand plateau pour le juge dans un tribunal, mais tout en métal. Un homme viens à la rencontre de Tankian.



Thomen Stauch
Tout est finallement prêt Monsieur. Pour pouvez y aller.

Serj Tankian
Bien. C’est magnifique, excellent travail Thomen.

Thomen Stauch
Merci Monsieur.

Serj Tankian s’assis sur la chaise. Stauch fait quelques pas derrière lui et active un levier relié à l’aide de fils électriques à la chaise de métal géante. Celle-ci commence lentement à s’élever. Tankian poste son maquillage de scène pour l’occasion.



Dû à l’étroitesse du corridor d’où il sort, une trappe a du être aménager pour permettre à la structure d’entrer convenablement. Celle-ci s’élève de plus en plus, et un trou fait dans le plafond permet tout de même de passer. Tankian est tête première, il passe le trou et découvre des chaises, des tables et des échelles : il passe sous le ring. Au dessus de lui il y a le plancher du ring. Il élève les bras de percer celui-ci, qui était, pour l’occasion, monté plus fragilement qu’à l’habitude. Finalement un faisceau de lumière orange/rouge éclair l’homme du haut de sa structure, et fait désormais face à la foule, qui s’impatientait de l’Undertaker après 10 minutes. Ils ne s’attendaient surtout pas à ce que soit Tankian qui arrive dans l’arène, surtout dans cet accoutrement est précédé d’une telle chose. La structure arrive finalement en son point le plus haut.



Serj Tankian
Voici l’aube d’un couronnement tierce à la destruction du roi des âges. Les accusations peuvent désormais commencer, avec en tête de liste ce même roi. Cell’s Angel marquera mon couronnement, marquera mon mariage et marquera ma paternité. Mais également, et même surtout, marquera le début du renouveau. D’inconnu je passa à la reconnaissance, mais de la reconnaissance je passera au pouvoir. Que le procès commence.

Le Titantron s’allume, montrant une image des plus étranges.



Serj Tankian
Depuis l’aube, l’homme pense à soi, pense à la vie, à la mort. Pense à la religion également. Mais ce qui passe à la priorité dans vos têtes est le divertissement. La lutte, selon vous, est un bon divertissement. Barbarie ! Vous payez pour voir du sang, la hiérarchie vous place en première ligne, vous êtes tous ivre mort de ces spectacles sanglants ! À Rome, les gladiateurs se battaient jusqu’à la mort, ou les esclaves, tout aussi mortels, contre des fauves enragés. Considérer cela comme étant révolu est une faute. Mais désormais les gladiateurs ne meurent pas et ne portent plus le casque. Les esclaves ne se battent plus contre des lions et ne meurent pas plus. Cependant, César peut toujours changer la décision d’un simple coup de pouce. Ivre de ces combats vous êtes, tous ! Barbarie, ignorance et ivresse sont vos fautes dans ce premier dossier. La mort de César, et la fin de l’Antiquité de marqua pas la fin de la destruction hiérarchique, voir empire de la perversion. L’homme est mort. Mais où est la différence entre un homme comme Jules César et un homme comme... Adolf Hitler ?



Serj Tankian
Tous deux sont des hommes de pouvoir, de conquêtes, de pureté ! Personne n’est en mesure de les arrêter ! Une armée, voire deux ne suffiraient pas, la grandeur de ces hommes dépassant la réalité d’une guerre. PERSONNE ne peut défier un homme dont les idées dépassent le néant. Je dis bien personne. Seul la différence entre César et Hitler est tel le temps : la perception des événements a changés depuis. MONDE !!! Vous êtes accusés de barbarie envers les néo-gladiateurs, et d’injustice envers la puissance d’un génie créateur. Préparez votre défense, la mort approchant l’éclipse dans le ciel. Dans une semaine je serais triplement couronné, dont un titre de cette place, j’aurais battu Gail Kim et Chris Masters, deux néophytes de la vie apocalyptique d’une vision néo-contemporaine. La barbarie elle-même les aura est nul ne pourra les sauver de la fin. L’ivresse du combat s’emparera de moi et la victoire j’aurais, la puissance de ces êtres réunis ne pouvant rivalisé à celle d’un homme qui a vaincu le néant. L’éclipse frappera la terre et des morts surgiront par milliers des maisons. La vie ne pourra sauver le monde de la destruction. DIEU lui-même ne pourra lever la main contre sa propre brebis. Il n’est pas question de moi.



Serj Tankian
Les méandres du temps affaibliront et tueront. Seul des hommes puissants, persécutés de manière à faire une vie hors-norme vivront. Les gladiateurs ONT ces vies inhumaines. Les ressources de César seront toujours présentes, car d’un pouce en bas mes ennemis tomberont. L’optique naturelle du dessèchement suprême ne vous aie pas accueilli à tous. Croyiez-y, et peut-être serez vous épargniez. Odin est tomber sur terre pour une seule chose : ses enfants chéris vaincrons au combat, quel qu’il soit. Le pouvoir sera fait. Vous êtes accusez de vos crimes impersonnels, la séquence de la mort sera votre punition. Voyez par vous même l’enfant d’ODIN combattre pour vous. Regarder ne serai-ce qu’une seconde entraînera la mort non-immédiate. Vous mourez tous au combat, votre DIEU étant déjà mort ! Crachez et vous serez récompenser. Buvez et vous serez tuez.



Le faisceau orange se referme subitement, laissant pendant quelques minutes un public surpris dans la noirceur.